Wednesday, July 29, 2009

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Tuesday, July 21, 2009

Desertec: un coup de soleil pour une Europe verte



by SWISSinfo:

Le géant suisse ABB est l'un des 12 opérateurs industriels à la base de l'initiative industrielle Desertec. Devisé à 400 milliards d'euros, ce projet transcontinental d'énergie solaire renforcera les réseaux européens d'énergie renouvelable.
«En 6 heures, les déserts reçoivent plus d'énergie du soleil que celle consommée par l'humanité en une année.» Gerhard Knies, président de la fondation Desertec résume ainsi le potentiel de l'«Initiative industrielle Desertec». Et ce sur le site de cette fondation créée par la branche allemande du Club de Rome, un groupe de réflexion sur l'environnement qui réunit des scientifiques, des industriels et des fonctionnaires de 53 pays.

Touchant l'ensemble de l'espace euro-méditerranéen, ce projet d'infrastructure ambitionne, à l'horizon 2050, de fournir 15% des besoins en énergie de l'Europe. Les premières livraisons, elles, sont prévues dans 10 ans.

De solides opérateurs
Pour ce faire, douze entreprises, en majorité allemandes, ont signé lundi à Munich un protocole d'accord pour la création d'un bureau d'études. Un bureau doté d'un budget de 1,8 million d'euros qui sera constitué d'ici fin octobre pour élaborer des plans d'investissement réalisables au cours des trois prochaines années.

Le consortium fondé lundi est mené par le réassureur Munich Re et la fondation Desertec. Il rassemble les géants allemands de l'énergie E.ON et RWE, la Deutsche Bank, le conglomérat Siemens, des fabricants de solaire comme l'espagnol Abengoa Solar, le groupe agro alimentaire algérien Cevital, sans oublier le géant suisse ABB.

Le projet, devisé à 400 milliards d'euros ( environ 600 milliards de francs), doit permettre à l'Europe d'obtenir une importante source d'énergie non polluante et lui permettre donc de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre.

L'expertise d'un géant suisse
«C'est le plus grand projet d'énergie solaire au monde. Il est basé sur des technologies déjà existantes», souligne Wolfram Eberhardt, porte-parole d'ABB.

«Ce consortium ne réunit pas seulement des entreprises technologiques, relève Wolfram Eberhardt. La finance est également présente, tout comme l'assurance. Ce sont précisément les ingrédients dont vous avez besoin pour transformer une vision en réalité à long terme.»

Et le porte-parole de préciser: «L'un des défis de ce projet est d'assurer un transport fiable de l'énergie. Un domaine dans lequel notre groupe a déjà une forte expérience.» ABB peut ainsi construire des lignes à haute tension n'entrainant que 10% de perte sur 2000 kilomètres.

Wolfram Eberhardt relève néanmoins un premier problème: le coût pharaonique du projet. «L'énergie solaire est aujourd'hui plus chère que celle fournie par des éoliennes», ajoute encore le porte-parole d'ABB.

La Suisse concernée
Une réalité qui n'a pas échappé à Aeneas Wanner, membre de la fondation Desertec, directeur d'Energie Zukunft Schweiz, une institution basée à Bâle développant des projets pour une production durable de l'énergie. Et ce avec des partenaires comme Aare Energie, IWB, GVM, EBL et AEK.

Comme il l'a annoncé au quotidien économique L'Agefi, Aeneas Wanner s'apprête à lancer un projet de centrale solaire en Espagne. Un projet pilote doté d'une technologie moins coûteuse que celle des centrales thermiques solaires prévues dans le projet Desertec.

«Même si elle a pris du retard dans le domaine de l'énergie solaire, la Suisse a d'excellents chercheurs dans les énergies renouvelables et les groupes énergétiques suisses ont des fonds à investir», déclare encore le patron d'Energie Zukunft Schweiz.

Une opportunité à saisir
De son coté, le président de Swisssolar, l'association suisse des professionnels de l'énergie solaire, ne cache pas son enthousiasme à la vue du projet Desertec. «On commence enfin à réaliser que le solaire est loin d'être marginal, relève Yves Christen. De plus, ce projet n'est pas que solaire, puisqu'il est complètement relié aux autres types d'énergie renouvelable, que ce soit les éoliennes, la biomasse ou l'hydraulique. Même le coût estimé n'a rien d'exorbitant vu les bénéfices en terme d'environnement.»

Et ce avant de relever le retard pris par la Suisse dans le solaire: «Ce pays avait de grands spécialistes de l'énergie solaire photovoltaïque. Mais il a trop tardé à promouvoir ce type d'énergie. Or le marché nourrit la recherche. Aujourd'hui, les pays qui nous entourent nous ont dépassé.»

L'Initiative industrielle Desertec peut tout de même stimuler la Suisse, selon Yves Christen: «Ce projet devrait l'inciter à continuer dans le solaire photovoltaïque, une technologie aujourd'hui maitrisée.»

«On pourrait aussi s'inspirer du réseau Desertec en développant des réseaux permettant l'injection des énergies renouvelables produites par les particuliers, ajoute Yves Christen. Une production décentralisée qui s'intègre parfaitement dans les infrastructures prévues par Desertec.»

De nombreux points d'interrogations
Reste que ce projet porteur d'avenir pose encore de nombreuses questions, comme les lieux d'implantation de ces installations, le coût du courant produit, le bénéfice qu'en tireront les pays africains et arabes, le manque de stabilité politique dans certaines régions productrices et, même, le financement de ce projet.

Reste aussi à connaître l'implication des Etats et ce même si la chancelière allemande Angela Merkel et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso ont chaudement salué l'initiative. Car Angela Merkel a aussi exprimé ses doutes quant à la participation d'autres pays européens que l'Allemagne.

Une remarque étonnante si l'on songe à l'Union pour la Méditerranée créée l'année dernière à l'initiative du président français Nicolas Sarkozy.

Frédéric Burnand et Mohamed Cherif, swissinfo.ch

Sunday, June 28, 2009

velo pliable Strida: velolib et velo perso




Voila un achat de bon citoyen: strida

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Saturday, May 30, 2009

WHO: Call for pictorial warnings on tobacco packs

29 MAY 2009 | GENEVA -- WHO today urged governments to require that all tobacco packages include pictorial warnings to show the sickness and suffering caused by tobacco use.

WHO's call to action comes on the eve of World No Tobacco Day, 31 May. This year’s campaign focuses on decreasing tobacco use by increasing public awareness of its dangers.

Studies reveal that even among people who believe tobacco is harmful, few understand its specific health risks. Despite this, health warnings on tobacco packages in most countries do not provide information to warn consumers of the risks.

Related links

WHO's Tobacco Free Initiative

World No Tobacco Day 2009

WHO Framework Convention on Tobacco Control

The MPOWER package of tobacco control measures


A 2009 survey in China revealed that only 37% of smokers knew that smoking causes coronary heart disease and only 17% knew that it causes stroke. A 2003 survey in Syria found that only a small fraction of university students correctly identified cardiovascular disease as a hazard of cigarette or water pipe smoking. Research in other countries shows similar results.

The leading preventable cause of death, tobacco kills more than five million people every year. It is the only legal consumer product that kills when used exactly as intended by the manufacturer.

Effective health warnings, especially those that include pictures, have been proven to motivate users to quit and to reduce the appeal of tobacco for those who are not yet addicted. Studies carried out after the implementation of pictorial package warnings (warnings using pictures and text) in Brazil, Canada, Singapore and Thailand reveal remarkably consistent findings on the positive impact of the warnings.

“Health warnings on tobacco packages are a simple, cheap and effective strategy that can vastly reduce tobacco use and save lives," said WHO Assistant Director-General Dr Ala Alwan. "But they only work if they communicate the risk. Warnings that include images of the harm that tobacco causes are particularly effective at communicating risk and motivating behavioural changes, such as quitting or reducing tobacco consumption.”

Yet only 10% of the people in the world live in countries that require warnings with pictures on tobacco packages.

"In order to survive, the tobacco industry needs to divert attention from the deadly effects of its products," said Dr Douglas Bettcher, Director of WHO's Tobacco Free Initiative. "It uses multi-million dollar promotional campaigns, including carefully crafted package designs, to ensnare new users and keep them from quitting."

“Health warnings on tobacco packages can be a powerful tool to illuminate the stark reality of tobacco use,” Dr Bettcher added.

Friday, April 24, 2009

20 km de Lausanne par 24 HEURES




Une fois de plus, les 20 km de Lausanne ont enregistré un record d’inscriptions. 419 demandes supplémentaires par rapport à l’an passé, ce qui porte à 16 822 le nombre d’inscriptions pour l’épreuve de demain. Facile, diront certains. Après avoir connu un léger tassement, la course à pied connaît à nouveau un incroyable engouement. «A une époque où l’on insiste sur la prévention-santé, c’est le sport le plus simple et le plus accessible. Il suffit d’une paire de baskets, on y va seul et quand on veut», relève Patrice Iseli, président du comité directeur des 20 km.

PHÉNOMÈNE GLOBAL
Les 20 km de Lausanne ne sont pas seuls à péter la forme. Sans doute plus accessible en raison d’une distance de 7,2 km seulement, la course de l’Escalade est toujours la plus populaire du pays, loin devant le GP de Berne, qui a quand même franchi le cap des 20 000 participants il y a une quinzaine de jours. Plus près de nous, la course des Traîne-Savates, à Cheseaux, a battu son record de fréquentation le même week-end. On pourrait multiplier les exemples en évoquant les courses par étapes comme le Tour du Chablais et celui du Pays de Vaud.

EFFORTS PAYANTS
«Attention, prévient Robert Bruchez, le big boss des 20 km. Je ne suis pas sûr que ce soit aussi simple que cela. Des épreuves comme la nôtre voient effectivement leur participation grimper. Mais, à l’inverse, des petites courses régionales souffrent, comme Aubonne - Signal-de-Bougy, le week-end dernier (273 partants seulement).» Sa conclusion: il faut sans cesse penser à améliorer les petits détails en écoutant les coureurs et privilégier la convivialité.

UNE GRANDE FAMILLE
Aux 20 km de Lausanne, dont c’est tout de même la 28e édition, on retrouve au sein d’une même famille deux ou trois générations de coureurs qui se côtoient. Les organisateurs, grâce au soutien financier de la ville, pratiquent toujours la gratuité pour les enfants. Des milliers de gamins avec leurs familles dans un site de Vidy qui reste un endroit privilégié, c’est un des moyens de pérenniser une épreuve. «J’adore cet esprit famille», admet Sandra Annen-Lamard, ancienne lauréate du Marathon de Lausanne. Elle sera au départ en compagnie de son mari et elle compte bien transmettre le virus à ses jeunes enfants.

FIDÉLITÉ
Dans un tout autre registre, le meilleur moyen de constituer un clan fidèle sur le long terme passe par les souvenirs tangibles. On veut parler du fameux T-shirt des 20 km. «On avait organisé un sondage il y a quelques années, raconte Robert Bruchez. Les gens insistaient pour qu’on continue.» D’un point de vue identitaire, il suffit de se promener à Vidy ou au Chalet-à-Gobet les semaines suivant la course pour s’en rendre compte. Il y a ceux qui ont fait les 20 km et le font savoir en arborant fièrement ce collector… et les autres.

L’ENDROIT OÙ IL FAUT ÊTRE
C’est connu: «Le monde attire le monde», reconnaît Robert Bruchez. Comme dans un restaurant aux trois quarts plein, le coureur du dimanche aura envie un jour ou l’autre d’y goûter. Faire les 20 km, c’est l’assurance de pouvoir en parler pendant des semaines avec les amis et la famille. Plus simplement, c’est aussi une expérience inoubliable que de se retrouver une fois dans la foule. C’est stressant, disent presque tous. Mais c’est aussi une formidable motivation que de se retrouver dans cet interminable serpent, avec ces anonymes qui souffrent à vos côtés. Même les pros en ont conscience. «Tout ce monde, c’est hypermotivant, souligne Tanya Diem, triathlète pro. A part ça, Lausanne, c’est aussi l’occasion de prendre d’assaut la ville et de laisser les voitures prendre d’autres chemins, c’est l’occasion de voir plein d’amis sportifs que tu ne vois pas sur d’autres courses.»